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L’intégration en garderie (ou le cauchemar d’une maman!)

intégration en garderie wooloo
Par Fanny Ferland

Bon, si t’es maman poule comme moi, l’intégration en garderie s’approche du niveau de stress généré par une attaque terroriste pour toi (j’exagère à peine). Après 1 an (ou 6 mois ou 3 mois ou 2 ans, WHATEVER) de temps plein avec ton mini humain, il est temps de passer à une autre étape : L’entrée en garderie, souvent suivi du retour au travail pour Maman, ou Papa (mais Papa, tu risques de te sentir moins interpellé par mon texte, sorry!)

Les craintes de Maman

La liste de mes craintes pour l’intégration en garderie était pas mal interminable. En résumé, j’ai un BABI, avec des intolérances alimentaires multiples, qui n’a jamais dormi seule, allaitée et en pleine anxiété de séparation. Ma fille avait eu une place en CPE. Quand j’avais eu la nouvelle quelques mois auparavant, j’étais hyper contente de ne pas avoir à chercher de milieu familial et surtout de savoir que ma fille allait pouvoir fréquenter un CPE (déformation professionnelle). Puis, quand la date s’est mise à approcher, je me suis mise à douter. Est-ce que ma fille allait être bien dans un CPE alors qu’elle était habituée d’avoir de l’attention à profusion?

L’intégration – la vraie vie!

Nous avions 2 semaines pour procéder à l’intégration de ma fille. Présentement, la majorité des CPE prône une intégration graduelle. La première fois, Maman accompagne le bébé pendant environ 1h dans le local afin de se familiariser avec l’endroit et les éducatrices, bébé ne passe pas de temps seul. Ensuite on augmente graduellement le temps passé seul par l’enfant à la garderie.
Au deuxième jour, lorsque je suis arrivée, l’éducatrice m’a dit : Je vais la prendre rapidement afin qu’elle ne croie pas que maman reste à la garderie. J’étais un peu sous le choc, et je n’ai pas réagi. Elle a pris ma fille et la crise a débuté. Crise qui a duré tout le temps de mon absence. Je n’étais pas à l’aise avec la façon de procéder. J’ai donc demandé à l’éducatrice si on pouvait y aller à ma façon. Ma fille ayant besoin d’un moment pour s’acclimater ensuite elle s’éloigne de moi par elle-même, peu importe où nous sommes. Nous avons donc tenté ma façon de faire le lendemain, et ça s’est franchement mieux déroulé de cette façon.

Il est important de se souvenir que, oui les éducatrices ont de l’expérience avec les bébés, mais l’expert de VOTRE bébé, c’est VOUS. Et la garderie est un service que vous payez, vous êtes le client et le client peut avoir des exigences. Tout se dit, de la bonne manière.

Pour les intolérances multiples, j’ai rencontré les dames de la cuisine. Nous avons convenu que je fournirai les lunchs de ma fille pour débuter et je vais revoir le menu avec elles pour essayer de l’adapter à la condition de ma précieuse!

Le bilan?

Je suis persuadée que le fait de cumuler les expériences positives au début de l’intégration en garderie apporte un meilleur résultat d’intégration à long terme. Je sais qu’il peut être difficile de faire une intégration très graduelle puisque les places en garderie sont souvent limitées, mais je vous garantis que vous ne regretterez jamais d’avoir écouté votre enfant.

J’ai la chance d’avoir une maman qui m’aide et qui peut venir garder à la maison. J’en ai donc profité pour étirer l’intégration de ma fille. J’avais envie d’aller à son rythme à elle, pas au rythme que la société essaie de nous imposer, et ça a payé.

Mon BABI, en cododo, allaitée, fait de très belles journées à la garderie, fait des dodos seule sans sa couchette à la pouponnière, mange bien et surtout, s’intègre bien. Il faut toujours garder en tête que la garderie est hyper demandante pour nos minis.

En conclusion, Maman, écoute-toi. Ton instinct, suis-le. Et surtout, prends la petite tape dans le dos que je t’envoie!

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